Notre projet prévoit un intéressement motivant qui valoriserait ces emplois industriels et en augmenterait considérablement l’attractivité.
Le mode de financement de l’entreprise et la structure de son capital social, permettraient d’offrir aux salariés, des avantages financiers semblables à ceux d’une coopérative, mais sans nécessiter d’investissement personnel.
Par ailleurs, cette politique de rémunération renforcerait la cohésion dans l’entreprise et atténuerait considérablement les risques de conflits sociaux.
Ces intéressantes perspectives d’emplois seraient offertes à des personnels qualifiés, riches d’un savoir-faire, mais aussi des personnels jeunes et sans formation, souhaitant acquérir un métier dans une entreprise qui n’aurait pas vocation à délocaliser et qui leur assurerait longtemps du travail.
La mise en œuvre de notre modèle économique pourrait susciter un formidable espoir, et offrir un nouvel horizon à des français abandonnés par l’état. Nous pourrions également créer des synergies avec le projet d’emplois jeunes du programme socialiste.
En 10 à 20 ans, avec un mode de gestion adapté à nos coûts de production plus élevés, notre pays, ancienne patrie de la mode, pourrait récupérer 1 à 2 % de la fabrication mondiale de vêtements et créer 125 à 250 000 emplois et encore au moins 125 000 dans la fabrication d’autres biens de consommation. Si l’on ajoute les emplois indirects et induits générés grâce à ces nouvelles activités industrielles régionales, au total, ce sont 500 000 à plus de 1 million d’emplois qui pourraient être créés.
Francis JOURNOT
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